Matériel photo – équipements divers

La photographie étant un de mes centres d’intérêts, je pars toujours avec mon réflex en voyage.  J’avais donc une part non négligeable prise par ce matériel dans le poids total. Il y avait également d’autres équipements qui, sans être vital, m’étaient très fortement utile.

Total poids : 3801,5 g

Total dépense : 464 €

Bilan final :

poids total au départ : 11 777,5 g décomposé de la façon suivante :

– 4 685,9 g sur moi (vêtements + chaussures + téléphones + carnets + autres accessoires).

– 7 091,6 g de sac à dos dont 2 376 g de matériel photo, sacoche incluse soit un peu plus de 12 % de mon poids de départ.

dépenses totales de préparation (frais administratifs inclus – visas, passeport, abonnement téléphonique, CB etc…) : 1 533,38 €

A première vue, j’avais réussi à me débrouiller pas trop mal au niveau bagage et équipements tant au niveau budget qu’au niveau poids, avec un joli 12 % de ma masse en comptant le matériel photo. Sans ça, j’avais un sac de 4,7 kg, ce qui était très correct. Malheureusement, il y a eu de nombreux problèmes (que je détaillerai dans les parties concernant les pays). J’ai du acheter de nouveaux vêtements et de matériels avec un maximum de poids à plus de 12 kg soit plus de 20 % de ma masse. De plus, j’ai énormément maigri durant les deux premiers tiers de mon voyage, avec une perte de plus de 10 kg, donc le pourcentage à ce moment s’approchait plus des 27 – 30 %. De plus, quand j’étais dans des pays à climat plus chaud que l’hiver sibérien, j’avais moins de vêtements sur moi et plus dans le sac à dos (sans compter la bouffe et les bouteilles que je n’avais pas au départ). En moyenne, j’avais un sac à dos à plus de 10 kg au lieu des 7 kg du départ. Je ne le sentais pas vraiment vu que je m’étais habitué au poids mais ce n’était pas vraiment optimal…

Je vais préciser un peu au niveau du tableau  :

Pour la photo tout d’abord. Pour un gain de place optimum, j’aurai pu me contenter de la fonction photo d’un très bon smartphone si je voulais juste des souvenirs. Mais comme je l’ai dit plus haut, ce domaine étant un de mes points d’intérêts principaux, il était juste hors de question de partir sans reflex. J’avais déjà un boitier 50D de Canon mais il avait décidé de montrer des signes de faiblesse durant mon voyage au Japon en 2017 et il m’a définitivement lâché début 2018. J’ai réussi à en retrouver un d’occasion à un prix intéressant sur Rebuy. C’est un site de revente de produits d’occasion, assez bénéfique pour les acheteurs, beaucoup moins pour les revendeurs. J’aurais pu prendre un boitier plus récent comme le 80 D  ou le 6 D mais Canon est passé en SD pour les cartes mémoires dans ces modèles. Donc ça impliquait de racheter des nouvelles cartes en remplacement des compacts flash. Il était beaucoup plus économique de racheter un 50D d’occasion. Pour un gain de place, j’avais aussi décidé de prendre un monopode. Plus léger qu’un trépied classique, il permettait de gagner l’équivalent de 2 à 3 ouverture en diaphragme dans les temps de pause ce qui me faisait baisser ma limite d’immobilité de 1/25 s à 1/15 s.  Le Velbon L60 est l’un des meilleurs compromis poids/prix/encombrement que j’ai pu trouver. A peine plus lourd que mon téléphone, il mesure 31 cm replié !  J’y ai rajouté une tête de rotule, un peu lourde mais indispensable. Elle permet la rotation et l’inclinaison du reflex impossible à effectuer s’il était fixé directement sur le monopode, ce qui élargissait grandement les possibilités de prises de vue. Spoil : il y a eu des problèmes. Pour un prochain voyage de ce type, je prendrais un tripode ultra léger et compact, quitte à que ce soit un peu plus lourd.

Pour le téléphone, quatre critères m’était primordiales : très bonne autonomie, double sim, écran entre 4 et 5 pouces et résistant.  La partie multimédia, je m’en fichais complètement. Pour la photo, j’avais mon appareil et pour l’audio, j’avais mon casque. J’avais le Q10 de Blackberry qui était très bien mais il avait deux points négatifs : un écran trop petit de 3,1 pouces (j’avais vraiment galéré au Japon avec google map) et une surcouche BB10 sur une base Android, qui a été l’origine d’un certain nombre de pétages de câble.  Je me suis trouvé le Blackview 6000S, marque chinoise peu connue  mais avec des caractéristiques très intéressantes. IP-68, 6 pour complètement étanche à la poussière et 8 pour étanche à l’eau 30 mn à 1,5 m de profondeur. Antichoc, il résiste à des chutes de plus d’un mètre sans broncher (testé personnellement) et possède un écran de 4,7 pouces inrayable et antichoc. Il a également une autonomie minimum de 48 h (96 h sans les données mobiles d’activées), 16 GB de mémoire interne avec un slot microSD en plus , fait double sim et tourne sous Android.  Un peu lourd et encombrant avec ses 252 g, il a un rapport qualité prix quasi imbattable à 110 €. Par contre, si tu veux faire des selfies avec (un jour, il faudra vraiment qu’on m’en explique l’intérêt), oublies. De plus, il est fourni entre autres, avec un adaptateur OTG bien pratique. La norme OTG permet de brancher une clef usb ou un disque dur en FAT 32  sur un téléphone sous Android. J’en parlerai un peu plus dans la rubrique “stockage et sauvegarde des photos”. J’ai eu cependant un problème. Je comptais utiliser le double sim avec ma carte française d’un côté pour les cas d’urgence et les cartes locales de l’autre. Sauf qu’à quelques jours de mon départ, j’ai vérifié les slots. Un des deux ne fonctionnait pas… Je n’avais plus le temps de régler ça avec la garantie et j’ai dû prendre un second téléphone pour y loger ma carte sim française : mon ancien Blackberry Q10 avec ses 125 g supplémentaire…

Le casque antibruit n’était clairement pas indispensable. Pour un sac ultra léger, il est assez lourd avec ses 283 g et son encombrement n’était pas négligeable. Mais d’un point de vue acoustique, ce n’était pas du luxe. Sa fonction antibruit active supprime environ 60 % des bruits environnants et réduit le reste à des niveaux négligeables. Quand je suis dans les transports en commun comme le métro parisien, c’est à peine si j’entends l’extérieur avec la musique. Donc dans l’avion, c’était clairement un gros plus. De plus, vu qu’il fonctionne en Bluetooth sur le téléphone, il procure tous les avantages du main libre sans le fil qui s’enroule partout. Il existe d’autres modèles plus léger et moins encombrant mais mon budget n’étant pas extensible, je n’allais pas en acheter un autre. Spoil : il y a eu des problèmes.

La lampe frontale était quasi indispensable par contre. Que ce soit dans les auberges de jeunesse ou dans les trains, il me fallait une source de lumière. Le téléphone possède bien une fonction torche mais ce n’est pas le plus pratique lorsqu’on veut écrire ou lire. De plus, j’avais prévu certaines randonnées avec des départs dans la nuit pour atteindre certains lieux au lever du soleil.  Très légère, sa portée de 30 mètres m’était largement suffisante. Un petit bémol, étant un modèle un peu vieux, elle n’avait pas la fonction lumière rouge très pratique pour la photo de nuit (on n’a pas les yeux éblouis par la lampe).  Spoil : ce n’était pas aussi indispensable.

Le mug et le bol en silicone repliables n’étaient pas strictement nécessaires. Je les ai pris pour le transsibérien principalement, bien qu’il soit possible d’en louer sur place. Mais je préférais en avoir des personnels. De plus, le silicone a l’avantage d’être léger et incassable. Repliables, ils ne prenaient que très peu de place dans le sac à dos pour un poids pas trop important. Pour les couverts, vu que je comptais manger principalement de la soupe ou des nouilles dans le train, une paire de baguettes m’étaient suffisantes. Contrairement aux couteaux (et peut être aux fourchettes), elles passent en bagage cabine sans problème.

Pour sécuriser un minimum mon sac à dos, j’ai pris deux cadenas norme TSA. Cette norme permet aux personnels des aéroports d’ouvrir les serrures avec leur passe sans devoir détruire les cadenas. Passant en cabine majoritairement, cette fonctionnalité n’était pas la plus utile mais vu que je comptais voyager encore dans le futur dès que je pourrais, au moins je les avais déjà. En revanche, ces cadenas me seraient utiles dans les auberges de jeunesse ou n’importe quel endroit où je ne serai pas à 100 % avec mon sac. Le câble fourni avec me permettrait de l’attacher si des placards sécurisés n’étaient pas disponibles.  Spoil : il y a eu un problème.

Fumeur, je n’ai pris qu’un seul briquet. Dans les avions, on ne peut en avoir qu’un seul sur soi de toute façon. Je m’était plus ou moins fait avoir en revenant du Japon où j’en avais deux dans mes poches. Le douanier n’avait rien voulu savoir. Au final, j’en avais passé un à un ami non fumeur qui était avec moi et qui me l’a rendu à peine le scanner franchi. Le douanier était vert mais il ne pouvait rien faire, techniquement on était bien à un briquet par personne… Bon, ça s’était bien passé mais ne t’amuses pas trop à jouer les malins avec les douaniers quand même. J’ai également pris un cendrier portable, très pratique. Nombreux sont les endroits sans cendrier. Fumant du tabac à rouler sans filtre, mes mégots sont 100 % biodégradables donc je me sens un peu moins concerné mais j’évite tout de même de les jeter n’importe où.

J’ai pris trois carnets format 9 x 14 cm. J’adore ce format, il rentre dans la plupart des poches sans problème et est suffisant grand pour écrire. Le 1er m’a servi de road book. Je l’ai rempli d’informations diverses, de conseils, d’adresses utiles suivant les pays ou les lieux que j’avais prévu de voir. J’en avais écrit pour plus de 80 pages de notes… Il était une base sur laquelle me reposer pour suivre mon itinéraire et me permettait d’éviter de m’encombrer avec des guides type routard ou lonely planet. Il m’a été également très utile avec certaines personnes que j’ai rencontrés : elles pouvaient y écrire des renseignements qui me manquait ou des conseils utiles comme l’itinéraire pour aller à un certain endroit. Le 2ème était mon carnet de compte. N’ayant pas un budget énorme, je devais suivre d’assez prêt mes dépenses pour éviter les surprises. Le 3ème était mon carnet de voyage. J’y notais au jour le jour les lieux que j’avais vus, les choses que j’avais faites. C’est à partir de ces notes que j’ai écrit une bonne partie de ce blog et que j’ai identifié les nombreuses photos que j’ai faites.

Comme tu as pu le remarquer dans le tableau, j’ai également pris une montre. Pas indispensable pourrais tu dire. Et tu as parfaitement raison : le téléphone fourni également l’heure. Mais je fais partie de ces personnes qui ne peuvent se passer de montre. Donc si je n’en ai pas, c’est comme si j’étais tout nu. Ayant vendu ma montre “habituelle”, je me suis tourné sur la Swatch Sistem Black que j’avais acheté 50 € des années auparavant, lors de son lancement promotionnel. J’en avais d’autres en rab mais celle ci avait trois avantages : 1 ) mouvement automatique avec plus de 40 h d’autonomie donc pas de risque de tomber en panne et de devoir chercher une pile de rechange. 2) très léger (41 g). 3) boitier plastique et bracelet en silicone donc à très basse température, pas de risque d’avoir la peau gelé par le froid du métal.

Le duvet a été un choix assez facile à faire. Je ne pensais pas en avoir un besoin énorme mais il a quelque fois son utilité. J’ai un sac de couchage synthétique ultra light S5 de Décathlon assez chaud (température de confort 0 à – 5 °C), peu encombrant avec un sac de compression. Ultra light mais relativement lourd tout de même : 1,3 kg. J’ai fait un essai avec mon sac : le duvet prenait trop de place avec un volume de près de 10 L. Donc problème réglé, je ne le prenais pas. De plus, 1,3 kg pour une utilisation très ponctuelle, ce n’était pas rentable. Au pire, je pourrais toujours en acheter un sur place. En revanche, j’ai pris un sac à viande en soie. Les auberges de jeunesse étant ce qu’elles sont, certaines ne sont pas top niveau hygiène. Un sac à viande permet de parer aux literies douteuses et ce n’est ni lourd, ni encombrant.

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