Bilan Corée du Sud

Indépendamment de mes origines, j’étais assez curieux de la Corée. Ce n’était pas un pays très connu au niveau international et très peu d’information était disponible comparé à d’autres pays d’Asie comme la Chine ou le Japon. De manière général, même si ça ne ressortait pas forcément dans mes articles, j’ai beaucoup aimé ce pays. Un mix entre la Chine et le Japon, desquels on pouvait retrouver des similitudes, elle avait tout de même son identité propre. C’était une société où se côtoyait encore beaucoup de traditions (par exemple, dans le fonctionnement de la famille) et une modernité en avance de dizaines d’années par rapport à la France (on en parle de la 6G qui y était déployée pendant qu’en France, on était encore à galérer avec la 4G ?). La plupart des Coréens que j’avais rencontrés étaient très ouverts et curieux. Cependant, en dehors des grosses villes du nord et de l’est, l’anglais n’était pas très connu donc la communication était parfois difficile. Mais ils faisaient toujours des efforts pour essayer de comprendre. Dans l’ensemble, c’était un pays très propre et organisé. Ils semblaient porter une grande attention au niveau du confort : les transports en commun étaient très confortables et même en économique, les sièges étaient de la taille de fauteuils. Même dans certains bus urbains. Idem pour les randonnées avec leur aménagement des chemins et leur équipement. Ils portaient également un soin particulier pour l’hygiène et la cosmétique : dans absolument toute les auberges, il y avait du gel douche, du shampoing et de la crème hydratante.  De même, dans les chambres il y avait des kits de sortie de secours : pas des escaliers mais des cordes avec des harnais pour nous permettre de descendre par les fenêtres.

Leur côté nationaliste ressortait beaucoup sur les sites touristiques. Je trouvais que bien souvent, c’était un peu surcoté et qu’ils faisaient parfois des tonnes pour pas grand chose au final. Alors, attention : au niveau historique, c’était extrêmement intéressant. Mais bon, faire une heure ou deux de transport pour quelque chose qui se visitait en une demi heure, c’était un peu frustrant. Au niveau architectural, il y avait une redondance qui pouvait lasser. Les villages traditionnels par exemple : il y avait eu peu d’évolution dans les constructions et j’étais incapable de faire la différence entre des hanoks vieux de 200 ou 800 ans. De plus, il y avait une tendance à dénaturer les lieux au profit du tourisme de masse. Ce n’était pas encore au niveau de la Chine mais on sentait la direction que ça prenait. Le contexte géopolitique avec la Corée du Nord était palpable et si on oubliait que les deux Corées étaient encore officiellement en guerre, des éléments nous le rappelaient, comme les abris souterrains dans le métro de Séoul ou des kits d’urgences avec masque à gaz en vente dans certains distributeurs.

J’y retournerai avec plaisir si l’occasion m’était présenté. Avec ce premier voyage, j’avais eu un aperçu et il y avait évidemment beaucoup de choses que je voudrais voir ou revoir. Avec mes différents problèmes et l’étape Chine qui m’avait beaucoup déplus, je n’étais pas non plus dans de bonnes dispositions pour apprécier la Corée comme je l’aurai voulu.

Bilan financier :

Transport : 263,18 €

Hébergement : 227,74 €

Nourriture : 165,64 €

Visites : 11,47 €

Équipements supplémentaires : 78,19 €  (casque + casquette)

Divers : 4,51 €

Souvenirs : 19,87 €

Carte SIM : 30,57 €

Tabac : 45,62 € (dont 25 € pour la cartouche à l’aéroport.)

Frais bancaires : 12,15 € (je n’ai pas inclus ceux à causes de mes problèmes Monabanq)

En moyenne (en arrondissant ): 859 € soit 39,05 € par jour.

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